Une fabuleuse histoire de rupture

Je ne t'aime plus. Quoi de pire à entendre que cette phrase ?

Tu peux m'aimer la veille et ne plus m'aimer le lendemain au réveil ?! Comme si tu avais eu une révélation ?!

Bien avant cette révélation il y a souvent le "je crois"

Je crois que :

- je n'ai plus de sentiments pour toi

- je t'aime moins

- nous ne sommes pas faits pour être ensembles 

- tu vaux mieux que ce que je peux t'apporter 

- tu n'as pas la vie que tu mérites avec moi 

- que j'ai moins de sentiments qu'avant 

Vous avez compris le concept du "je crois que" 

Ça arrive un jour, au détour d'une heure d'une minute d'une fraction de seconde ce :

- Je crois que je n'ai plus de sentiments pour toi 

Il est presque 16h ce mercredi d'octobre 2013, je suis au travail, je reçois un texto "Je crois que je n'ai plus de sentiments pour toi"oui oui il me balance ça par texto.

Arrêt sur image, blocage, désintégration, destruction, plus rien n'existe, tout devient flou autour de moi sauf cette phrase. 

Attends comment ça ... comme ça du jour au lendemain ? d'une heure à l'autre ? 

Rien ne m'avait mis la puce à l'oreille, je n'ai rien vu venir, enfin elle, cachée j'aurais du la sentir, confiance aveuglante en mon bellâtre j'ai oublié qu'il faut toujours rester sur ses gardes, même après une demande en pacs faite 2 mois auparavant. BREF.

Suit une avalanche de textos, pourquoi, comment, le pacs, le projet de bébé, on vient d'emménager dans un nouvel appart avec 2 chambres. Comment c'est arrivé, qu'est ce que j'ai fais ou pas fais, y a t'il quelqu'un d'autre bien entendu à cette question il répond non humhum ...

Pour terminer la journée de boulot, mon cerveau se met sur mode automatique. Journée terminée il faut reprendre la voiture pour rentrer. Impossible, immobilisée dans les larmes, se calmer attendre que ça passe enfin si ça passe. En rentrant à la maison peut être que ça ira mieux, on va parler s'expliquer. 

4ème dimension dans l'appart, "salut ça va ta journée s'est bien passée" euh What the fuck ??!! 

Repas en silence, douche, lit, pleures évacuation torrent de larmes. 

"pourquoi tu pleures?" "ça va aller, c'est arrivé comme ça, je veux vivre ma vie vivre seul j'ai besoin de vivre seul, il n'y a personne d'autre lol ne te met pas dans un état pareil je culpabilise déjà assez comme ça" 

Les semaines passent, il faut s'activer, essayer de reprendre sa vie en main, chercher un appart, le cerveau se bloque, passe en mode auto défense, mode survie activé. 

Tiens tiens une demande d'ami sur FB d'une fille que je ne connais pas ... étrange ...  erreur de manipulation mouais mouais 

Je vis avec lui pendant un mois, le temps de trouver un appart et de faire les démarches. Bien sur je dois dormir avec lui, vivre avec lui, avec son téléphone qui vibre tous les matins à 7h00, avec ses absences genre je suis chez mon pote bien sur que j'y suis allée chez son pote et je n'y ai trouvé personne ! 

Jour J, déménagement, il n'est pas la ça lui fait trop de mal lol, deux allers retours ont suffit. Mon chat mes fringues deux trois bibelots voila tout ce qu'il me reste. Bonjour appartement meublé impersonnel que je dois m'approprier pour me retaper ! Bien entendu étant l'amour de ma vie, j'ai donné tous mes meubles à émaus quand nous avions emménagé ensemble. 

Toujours en mode survie je déballe, je range, je décor à la fin de la journée le résultat n'est pas mal du tout, appartement chaleureux, parquet haut de plafond cosy cocooning, j'ai eu de la chance d'avoir trouvé ce petit nid.  

Et la commence l'agonie 

Le réveil, mode survie désactivé, tout dans ma face !

Amour de jeunesse, coup de foudre, l'amour de ma vie en tout cas à l'époque je le pensais.

 Avez vous déjà aimé si fort, si passionnément, si intensément que cet amour vous a dépossédé de vous même ? au point de vous oublier ? qu'il devient votre oxygène, votre sang votre âme ? de n'exister que par lui ?

L'aimer plus que sa propre vie 

Toutes les questions sont revenues en boucles pendant des mois, il ne m'a pas lâché, il écrivait, voulait même passer boire un café, m'a écrit le 24 décembre. 

J'ai appris quelques jours plus tard qu'elle était la, oh depuis longtemps déjà, je n'avais rien vu personne n'avait rien vu. Oh elle est juste la depuis le mois d'Aout, il m'a quitté quand ? ah oui Octobre loser 

La douleur est un sentiment étrange que je n'avais jamais expérimenté jusqu'à ce point. Elle est psychologique dans cette situation. 

Elle se transforme, elle devient solide physique elle est si forte qu'elle remplit l'air, elle devient palpable, je suinte la tristesse, transpire la morosité. Elle me fait mal tous les jours, me retourne les tripes, me broie l'estomac, prend en otage mon cerveau. Elle ne me quitte plus, elle fait partie intégrante de mon être. Les pleures deviennent des cries de loup agonisant, une litanie des sentiments morts pour lui. 

Et l'autre son visage, merci FB, qu'a t-elle de plus, pourquoi, elle m'a volé ma vie, mes projets, mes rêves, mon grand amour. 

Ma perfection comme je l'appelais, toujours tiré à 4 épingles, costume impéccable, beauté froide lisse parfaite. Jamais un mot plus haut que l'autre, déja que ce n'est pas un grand causant ... Je vous laisse imaginer l'ambiance repas sans un mot devant le journal de TF1

Qui suis-je sans lui, à quoi je ressemble quand il ne me façonne pas, qui ai je envie d'être ?

Je ne me laisse pas aller, je continue a prendre soin de moi, je vais au ciné tous les dimanches. C'est badant, ça fait mal au tripes, mais au moins je fais quelque chose pour moi. Ils ne me quittent pas, leur image du bonheur FB ne me quitte pas. 

Je réapprend tout de même a vivre, a faire MA vie, au ciné je vais voir ce que je veux, je m'habille comme je veux, plus besoin d'attendre son approbation. 

J'ai un joli appartement, je me suis fabriquée un cocon, un monde fait de bois de douceur de jolies lumières et de chaleur. Elle est bien loin ma déco aseptisée, déco maison mikit où tout va ensemble, les rideaux avec la table basse avec la vitrine avec le meuble télé, tout l'ensemble acheté chez but. Les couverts qui vont avec les verres, l'apparence de la perfection. 

Ça ne me ressemble pas, j'aime le dépareillé, les objets qui ont une histoire, chiner farfouiller trouver. Et voila la première étape : trouver qui on est, REtrouver qui on est plutôt. 

Idem pour les vêtements, pour la musique, la nourriture. Ma vie est devenue une page blanche, j'ai énormément lu, des auteurs comme James redfield ou paulo coehlo. J'ai cherché a comprendre qui je suis au plus profond, ce que je veux ce que je ne veux plus. 

Je sors, je fais la fête, je vis, je kiffe la night, j'ai des amis extraordinaires que je connais depuis le collège. Je profite de la vie, je commence a comprendre ... 

Je ne suis pas lisse pas parfaite, j'aime m'esclaffer, chanter, rire, m'amuser, être moi sans filtre, sans me demander si je lui plais si je suis assez bien pour lui, assez lisse ne pas rire trop fort, ne pas se faire remarquer, se tenir droite comme un I, ne pas danser n'importe comment. SUPERFICIEL. 

Non je ne suis pas comme ça, je ne veux pas d'un pavillon maison témoin sans âme, je veux une maison en pierre qui aura une vie. Je ne veux pas que ma déco ressemble à un catalogue avec le chemin de table sur la table de salle à manger tout droit sortie d'un magazine. Je ne veux plus de repas devant le journal de TF1, je ne veux plus de diner où personne ne parle, des restos sans un mot. Je ne veux pas d'une vie réglée, tous les dimanches soirs repassage devant le film de tf1 et le dimanche après midi devant plaza.

Ça y est je vis seule, je prends conscience que je suis la première personne qui pourra me rendre heureuse, que mon bonheur ne dépend que de moi. Je m'aime bien, je ne me trouve jolie, pas une bombasse mais jolie. J'aime mes amis plus fort encore, me plonger des soirées entières dans des livres avec une tisane mon chat mon plaid réconfortée par une lumière tamisée. J'aime regarder par la fenêtre le dimanche pluvieux et me sentir bien au chaud avec mes bougies cèdre et pain d'épices. 

J'ai même eu envie de la connaitre, de savoir qui elle est. Aujourd'hui je peux la remercier, elle m'a volé la vie que j'avais mais cette vie n'était pas faite pour moi. Il n'était pas fait pour moi. Je ne suis plus en colère, et s'ils se sont trouvés tant mieux. Chacun a le droit a SA moitié.Il tiendra toujours une place particulière dans mon coeur, mais la bonne cette fois. Un souvenir d'amour qui n'était pas construit de la bonne façon, pas mature, pas adulte. 

Et c'est à ce moment là que l'amour arrive, la rencontre qui changera le reste de ma vie, pour nous se fut des retrouvailles. Tiens qu'est ce que tu deviens ? On va boire un verre

L'amour le véritable, c'est celui qui t'aime comme tu es, qui aime ton rire, ta façon de danser, les dimanches pluvieux, tes pyjamas pilous. Des discussions à n'en plus finir, intarissables. 

Qui accepte tes blessures, qui t'aide à te reconstruire qui colmate les brèches, qui te laisse t'exprimer et qui te pousse vers l'avant. 

Qu'est ce qu'il est beau, plein de charme à la carrure rassurante. Son rire chante et son sourire illumine son visage. 

Quand je l'ai vu brièvement pendant une soirée, il y a 10 ans, j'ai su tout de suite quel genre d'homme il était. Je me suis dit que la nana qui ferait sa vie avec lui aurait beaucoup de chance. 

Mais ça c'est pour une autre histoire ... 

L'amour toujours l'amour 

Love to Love

Comments

[Seralyne]

Superbe article très bien écrit .
Je trouve ça super de pouvoir livrer ses expériences qu’elles soient heureuse ou pas .
Je pense que beaucoup de personnes vont se retrouver dans ce récit . ;)

[Mickaël Tchakmakdjian]

Si cette histoire était unique, elle n'en serait que plus belle, ou au moins serait une encore plus belle leçon de vie.
Malheureusement la vie, l'amoure n'épargnent personne.

La vie, l'amour naissent de rien, partent de rien, et souvent ne mènent à rien.

Ma dernière histoire commence et se passe plus ou moins de la même manière, sans trop aller dans les péripéties je dirais (pacs, enfant..), mais dans mon esprit tout était déjà acté, à ta manière.

Tout a commencé il y a un peu plus de deux ans, un mois d'avril ou mai lorsqu'un ami musicien se casse une clavicule et me demande de le remplacer à la batterie sur des dates de concert. Ni une ni deux, évidemment ! Les amis sont faits pour ça et ça fait toujours plaisir d'aider.

Les répétitions se font, et vient la date du premier concert, mes amis viennent me voir, puis du second où cette fois non. Je lui demande alors une fois sur place qui il y aura ?! Histoire de ne pas me sentir trop "seul". Il y aura "[sa] copine, des amis, ah.. et une amie à ma copine, tu verras... elle a du charme...". D'accord ! enfin.. chacun ses goûts, on verra !

On monte le matériel, on balance, les 2 amies et d'autres arrivent peu à peu. J'essaye de bien voir son visage mais j'ai du mal tout en jouant... Je tente donc par la suite de m'approcher d'une manière ou d'une autre et... en effet, il avait raison.

Très joli visage, yeux magnifiques, sourire peu présent mais superbe lorsqu'il apparaissait, manière de s'habiller un peu décalée (à mon sens tout du moins), bref il n'y avait plus qu'à savoir si l'esprit suivrait pour me conquérir totalement. Autant de charme dans un si petit corps ! (Oui elle n'était ni très grande, ni bien épaisse, moyennement mon genre on va dire mais l'esprit prime sur le reste. Oui le physique compte, ne serait-ce qu'un minimum, ne nous voilons pas la face).

Au fil de la soirée j'arrive à me glisser dehors à la table ou les deux filles sont avec les autres amis. On arrive à s'échanger deux trois répliques mais la soirée se termine et tout le monde part tranquillement. Je décide donc de l'inviter en amis sur notre bon vieux réseau social à caractères blancs sur fond bleu.

Le lendemain je crois la demande est acceptée... un premier pas de fait. Les échanges commencent tranquillement, puis deviennent réguliers, puis journaliers, c'est toujours elle qui lançait la conversation en rentrant du travail et ce jusqu'au moment de se coucher aux alentours de 21h. Toujours cette même rengaine que je commençais à apprécier de plus en plus au fil des jours, des semaines... des mois.

5 mois. 5 mois durant lesquels j'ai senti un "+" arriver doucement, même un "+++" pour ne pas la citer elle, ce terme "amis +++" qui me laissait dire qu'on pouvait passer à l'étape suivante. Mais rien de sa part...

N'étant pas dragueur pour un sou, ni même séducteur je pense, où je ne m'en rend pas compte ! je n'osais rien, même à peine lui parler en face d'ailleurs lorsqu'on se voyait en soirées avec ses amis principalement, le couple grâce auquel nous nous sommes rencontrés.

Jusqu'à un jour ou je me suis dit, après 2 ou 3 verres tout de même, qu'il fallait que "je tente ma chance !" comme on dirait si bien... et je l'ai fait. On part un peu à l'écart, on discute quelques secondes, je prends mon courage (et mon envie) à deux mains et je l’embrasse... "tu es sûr ?" me dit-elle juste après... Oui !

On ne se quitte presque plus, je passe presque tous mes WE chez elle, enfin chez ses parents, elle n'avait pas encore récupéré la "petite" maison en face, il fallait attendre le mois de mai que les locataires partent. Elle venait aussi de temps en temps chez les miens, car n'ayant jamais pu partir faire mes études ailleurs qu'à Charleville, j'ai dû rester et les faire littéralement à côté. Et n'ayant pas trouvé de travail pendant 1 an 1/2 juste après, et encore moins de CDI... j'y suis bien obligé, bref.

Le mois de mai arrive enfin ! Je l'aide donc avec le plus grand plaisir à commencer à tout rénover, intérieur, extérieur (un TRES grand jardin), le détapissage, le nettoyage, le décrassage, le début de la déco... bref tout ! Elle en vient même à me laisser choisir le papier peint d'ici et là.

Fête de la bière, on croise un vieil ami à moi, d'enfance, "quoi de neuf ?!" eh bien... mademoiselle ! Optionnellement on devrait bientôt emménager ensemble, elle me l'a proposé il y a peu... "Super tout ça !"

Il part, je ne sais plus exactement ce qu'elle m'a dit à ce moment là mais je peux le tourner comme ça "tu aurais pu le garder pour toi le fait que je t'ai proposé de venir habiter chez moi". Oui, chez.. elle. Normal quelque part, évidemment ! mais... chez elle quand même, ça me titille à la vue de tous les efforts que j'ai fait pour rénover.. sa.. maison.

Les mois passent et je me rend compte que je fais "beaucoup" d'efforts, de compromis, même minimes mais elle... non. Ou très peu mais je ne voyais pas lesquels dans tous les cas. Donc à chaque "non" je dirais, je lui faisait remarquer par une mine tristounette... quelle erreur.

Au début c'était mignon "Ohhh tu boudes ?" En moi même au début puis à force avec le temps je lui disais non, que ça.. m'attristait plutôt de ne recevoir que des "non". A force elle en vient à me le faire remarquer plus sérieusement, une fois, deux fois, peut-être même trois au cours de discussions sérieuses dont une qui s'est déjà terminée par un "je préfère être avec mes nièces qu'avec toi" (ce soir là je suppose) quand je lui demandais si je pouvais rester.

Mais jamais un "non" s'est changé" en "oui", même juste pour me faire plaisir de temps en temps, je ne demandais pas plus d'ailleurs. Mais c'était toujours la même fin, pour ceci, pour cela, je lui fait plaisir en liui disant oui mais ça me saoulait un peu arrivé un moment donc je suis honnête et je lui dit, mais ça se retourne contre moi parce que j'aurais dû le dire avant (?!).

Mais la tension retombait toujours après coup parce qu'elle "ne s’énervait jamais". Au mois d’août on part en vacances dans un petit studio près de Toulon, avec ses parents qui nous ont rejoints. On était juste avant en balade (vacances) dans le Nord pour quelques jours, bref de vrais petits randonneurs, je tenais encore et toujours à lui faire plaisir.

Encore et toujours des non, même en vacances ça m'attristait de me dire que je ne pouvais pas la toucher même quand les parents partaient, on ne pouvait pas prendre ne serait-ce qu'une photo ensemble pour me faire plaisir parce qu'elle n'aimait pas ça, bref. Je ne pouvais rester qu'une semaine car j'étais Bénévole au Cabaret dans la foulée, je pars donc, dit au revoir à ses parents, à elle, à peine un bisou.

J'étais un peu en larme sur le bateau qui m'amenait de l'autre côté de la berge, parce que je savais que je n'allais pas la voir pendant au moins 1.. voir 2 ou 3 semaines, elle ne savait pas. Mais aussi car au final je savais que quelque chose était... cassé. A cause de mes mines tristes (réelles..), mais aussi parce qu'elle ne faisait aucune concession pour moi. Mais rien n'y faisait, je pensais que c'était entièrement ma faute malgré l'évidence.

2 semaines après elle revient, je lui demande si je peux passer la voir. Oui. Je lui ramène donc sa fleur préférée dans un joli pot pour l'occasion afin d'avoir un élément de déco en plus dans sa future maison, pas notre car je n'était toujours pas un officiel je dirais malgré qu'elle était enfin habitable réellement, presque terminée, décorée un minimum, tout ça tout ça.

A peine un bisou, à peine un câlin, enfin moi oui, elle... bras ballants je n'appelle pas ça une étreinte. Ça confirme mon impression de fin de vacances. C'était un mardi je crois. Le lendemain j'ai fait la bêtise de lui parler sur le réseau et de poser une question fatidique... ça devait être "est-ce que tu ressens toujours quelque chose pour moi ?" il me semble... Il fallait que je sache.

"Je ne crois pas... je ne suis pas sûre" a-t-elle à peu près dit... Me voilà donc en train de savoir le pourquoi du comment même si je le savais déjà, mais même si je savais que c'était terminé, on ne pouvait pas finir notre relation par des messages en direct ! "Est-ce que je peux passer demain matin avant d'aller travailler ?". Oui.

J'y passe donc le lendemain, j'étais tellement mal que je n'ai pratiquement pas dormi, pas paisiblement en tout cas. J'arrive à sa porte, ouverte, je demande si elle est là, oui, en bas.

Je descends et "Tu as vu ma belle machine à lavée ?", sur un ton un peu fière/drôle...... Pardon ?! Tu m'annonce que tu ne m'aimes plus (m'avait-elle réellement aimé ?!), j'ai pas dormi de la nuit et toi tu as le sourire aux lèvres ?... J'étais perdu, avait-elle réfléchi durant la nuit, ou pas... "oh c'est pas grave ! y a pire dans la vie !"

Je n'aurais pas plus pu être sur le cul que je ne l'était déjà, même en étant debout ! En effet, elle ne s'énervait jamais, n'était plus triste pour rien au monde après son épreuve avec son ex. On discute un peu, je redis en gros tout ce que je lui ai dit la veille, mais non, on n'est pas assez pareils...

Entre qui se ressemble s'assemble et les opposés s'attirent, je pensais qu'on était pile entre les deux, parfait ! mais elle, elle était d'un des deux côtés... Bref je sors en larme, bloque quelques minutes dans ma voiture alors qu'elle était à quelques mètres en contre bas. Elle n'est même pas monté, je suis parti.

Je suis repassé un jour ou deux plus tard chercher du gros matériel, optionnellement 0 aide, zéro.. rien puis... terminé.

J'ai mis du temps à m'en remettre mais des femmes m'ont redonné le sourire et de la confiance en moi depuis. Malheureusement aucune relation amoureuse depuis cette fille, parce que oui, enfin de compte c'était une fille... pas une femme. Le problème venait probablement de ça, mais je ne désespère pas de trouver LA bonne.

Donc oui, si cette histoire aussi était unique, elle n'en serait que plus belle, ou au moins serait une encore plus belle leçon de vie.
Malheureusement la vie, l'amour n'épargnent personne.